Les handicaps invisibles sont des troubles physiques, cognitifs, mentaux ou encore, des maladies invalidantes, qui ne sont pas visibles à l’œil nu, et pour la plupart, indétectables si la personne concernée n’en parle pas. Ces handicaps peuvent inclure des troubles de l’apprentissage, des troubles du spectre autistique, des troubles de l’anxiété, des troubles de l’humeur et bien d’autres encore. Cependant, ce n’est pas parce que ces troubles ne se voient pas qu’ils n’impactent pas considérablement la vie quotidienne de la personne concernée.
Dans la loi de 2005, il est stipulé que les personnes atteintes d’un handicap invisible peuvent prétendre à des aménagements (en fonction de leurs besoins), sur leur lieu de travail ou d’études. Cela signifie que les employeurs et les établissements d’enseignement sont tenus de prendre des mesures pour accommoder les personnes atteintes d’un handicap invisible afin de leur permettre de participer pleinement à la vie professionnelle ou académique.
Cependant, il peut être difficile pour les personnes atteintes d’un handicap invisible de demander des aménagements raisonnables, car elles peuvent être confrontées à un manque de compréhension et à une stigmatisation. Les employeurs et les établissements d’enseignement doivent donc travailler à sensibiliser les personnes sur l’importance de prendre en compte les handicaps invisibles.
Il est également important de noter que les personnes atteintes d’un handicap invisible ne sont pas tenues de divulguer leur handicap à leur employeur ou à leur établissement d’enseignement, sauf si elles souhaitent demander des aménagements raisonnables. Les employeurs et les établissements d’enseignement ne peuvent pas discriminer les personnes atteintes d’un handicap invisible en raison de leur handicap car il est important de respecter leur vie privée.
Pour aider les personnes atteintes d’un handicap invisible, les employeurs et les établissements d’enseignement peuvent offrir des options d’aménagement raisonnables telles que des horaires de travail flexibles, des salles de réunion silencieuses ou des logiciels d’assistance. Les employeurs peuvent également fournir des informations sur les ressources disponibles pour aider les personnes atteintes d’un handicap invisible, telles que des groupes de soutien ou des services de conseil.
En résumé, la loi de 2005 sur le handicap reconnaît les personnes atteintes d’un handicap invisible et exige que les employeurs et les établissements d’enseignement prennent des mesures pour accommoder ces personnes. Les employeurs et les établissements d’enseignement doivent travailler à sensibiliser les gens sur les handicaps invisibles et offrir des options d’aménagement raisonnables pour aider les personnes atteintes d’un handicap invisible à participer pleinement à la vie professionnelle ou académique.
